A la suite d’un tollé sur les réseaux sociaux relatif à la fameuse villa d’un ministre encore en exercice et dont son département dispose de l’un des plus gros budgets de nos contributions, le ministre en question nous livre sur sa page, les explications de l’origine de sa fortune justifiant le coût luxueux de son palace dit-on, est estimé à 9 millions de dollars.
C’est en Guinée #un_million de #Dollars ne fait trembler personne.
Puisqu’on est tous allé à l’école, il nous est donné de procéder ensemble à une analyse prosaïque pour en savoir de la possibilité de se faire livrer une telle jouissance.
Disons que #Mouna soit la propriété exclusive du ministre sans un autre actionnaire associé.
1) Il faut que son bénéfice net cumulé en 18 ans d’existence soit égale à 90 milliards GNF, c’est à dire 5 milliards par an ou 416 millions GNF le mois.
Aussi, il faut que ce bénéfice considéré net constitue sa dividende et pas que… Donc supérieur ou égal à son épargne après consommation.
La question est que Mouna, est-elle en mesure d’apporter plus de 416 millions GNF le mois comme dividende à Naïte et en 18 ans sans faillir?
2) puisque le ministre avoue que cette merveille (usufruit de Mouna) existait avant sa nomination comme ministre et que depuis, il ne s’est agit que d’une extension. Il lui revient donc de nous édifier sur la valeur de l’extension quand nous savons que certaines rénovations coûteraient plus cher que la valeur d’origine à fortiori une extension.
3) Qu’il soit clarifié au peuple, depuis quand et par quelle méthode l’entreprise d’un ministre en fonction peut bénéficier de marché public à coup de milliards ?
Sur les réseaux sociaux nous sommes tous juges et avocats selon les circonstances et nos accointances avec les accusés. La seule chose que nous pouvons partager en commun c’est le bon sens.
Vous connaissez Naïte, Mouna et la Guinée. Jugez en vous-même de la faisabilité
Le second volet de mon analyse porte sur Lamine Guirassy, les grandes gueules et ses méthodes.
Lamine Guirassy représente pour moi un modèle de réussite et devrait l’être pour bien de Guinéens. En dépit nous devons lui accorder un mérite quant à l’avancée de notre jeune démocratie et de la lutte contre la corruption.
En exemple, je puis vous dire cette anecdote que j’ai vécue dans un commissariat lorsqu’un commandant de police séduit par mon gros français a ordonné à un adjudant de libérer mon dossier de la façon la plus claire possible. Simplement parce qu’il ne voudrait pas être appelé par les grandes gueules le lendemain.
Mais entre nous, les grandes gueules ont atteint leur apogée d’honnêteté. Ces messieurs »nous sommes experts en tout » sont dans la phase du déclin.
J’ai écouté les grandes gueules ce matin dans cette affaire et j’ai vu un collège d’avocats déroulant leur menu fretin de plaidoyer dans la défense de leur client.
Naïte est-il un client pour les grandes gueules ?
Oui ! Comme bien d’autres ministres d’ailleurs qui n’ont jamais ou presque essuyer les critiques de nos Avengers.
Demandez donc à Robby Combien reçoit-il chaque mois du Ministère des Mines et en vertu de quoi il crée une société logistiques « dare dare » et bénéficie de marché gré à gré du Ministre Massouba ?
Tout comme Guirassy dont de nombreuses transactions de fonds entre lui et quelques personnalités publiques sont matière à réflexion, Personne de cette équipe ne vit de son salaire. J’attends la preuve du contraire.
Chantage, racket masqué en visite, pot de vin, affairisme et autres sont monnaies courantes. Ce n’est pas caché. Seulement pour qui refuse de voir.
Enfin si Naïte tient tant à justifier l’origine de ses avoirs, il aurait fallu au lieu d’en chuchoter avec ses potes journalistes, les déclarer à la cour des comptes comme la loi l’exige.
Mr Naïte ! On est #analpha_bète et puis on est #bête c’est pas même chose
Sinon c’est trop facile.
