Comme l’avait annoncé un décret présidentiel il y a quelques jours, la session inaugurale a eu lieu hier au palais des congrès. Au cours de cette première session, Amadou Damaro Camara a été élu par ses pairs comme président de la nouvelle assemblée avec 98 voix.
Pour l’ancien ministre et président de l’UDD, Bah Oury, c’est une violation qui remet en cause la stabilité du pays. Au micro de nos confrères de Kalenews, Bah Oury n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Il affirme que cette installation de l’assemblée crée plus de problèmes à la stabilité du pays. Il pointe aussi du doigt la cour constitutionnelle comme étant complice de cette violation.
« Ils ont installé comme il fallait s’attendre à une assemblée qui n’a pas la légitimité nécessaire de parler au nom du peuple de Guinée. Mais le débat n’est pas clos parce qu’ils ont créé plus de problèmes qu’ils n’en ont résolu. Ils ont violé la légitimité indispensable pour assurer la stabilité d’un pays. La Cour constitutionnelle s’est rendue complice de la violation de la loi et de l’ensemble des procédures qui garantissent les fonctionnements d’un état de droit » a-t-il déclaré avant de poursuivre
« Ce parlement est le résultat d’un processus de confiscation du pouvoir qui a été mise en place avec la bénédiction aussi bien de la cour constitutionnelle et de la CENI, et les problèmes ne feront surgir qu’après parce que les gens croient que c’est fini. Mais c’est maintenant que tout commence » conclu-t-il
