Municipales 2020 En France : Les enseignements d’un Scrutin inédit en pleine crise sanitaire

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47.7 millions de français étaient appelés à choisir leurs administrateurs locaux hier dans un contexte sanitaire particulier marqué par le Coronavirus. Le gouvernement avait instauré des mesures sanitaires exceptionnelles donnant un caractère particulier à cette élection. A la fermeture des bureaux de vote, plusieurs enseignements peuvent être tirés de ce scrutin inédit. Pourtant, ce vote de « second degré » allait permettre la consolidation de la démocratie par le bas.

Le premier enseignement est la montée du non vote. Sur les 47.7 millions d’électeurs qui étaient appelés à renouveler les administrateurs locaux dans les 35.000 communes de France, plus de la moitié a boudé les urnes. Autrement dit, le taux a atteint un nouveau record, culminant à près de 56%, soit plus de 19.55% plus que le dernier scrutin en 2014. Ce taux d’abstention record, pourrait s’expliquer le contexte particulière dans lequel s’est déroulé ce scrutin du au coronavirus. Beaucoup de français  ont préféré rester à la maison à cause de la maladie.

Le deuxième enseignement, est la percée des verts dans plusieurs villes et les bons scores réalisés par les maires PS, sans oublier la suprématie des maires sortants dans les toutes les grandes villes.

A  Strasbourg, Lyon,  Besançon ou encore Grenoble, ces grandes villes ont été dominées par les écologistes d’EELV durant ce premier tour. Ce qui explique que les français adhèrent au programme des verts, particulièrement à la lutte contre le réchauffement climatique. Mais aussi au modèle économique proposé par cette formation politique en pleine mutation.

La surprise de ce scrutin est venue du PS qui a réalisé un bon score, alors que le parti était presqu’à l’agonie lors des dernières présidentielles. Les maires sortants PS ont presque conservés leurs fauteuils partout

A paris, la maire PS Anne Hidalgo est venue largement venue en tête avec 29.33% devant Rachida Dati 22.72% et Agnès Buzin17.26%.

A noter que Le Premier ministre Édouard Philippe est  arrivé en tête au Havre, avec 43,60 %, devant la liste conduite par le député PCF Jean-Paul Lecoq à 35,88 %.

Suite à l’évolution de la maladie, le deuxième tour sera probablement repoussé.



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