Enquête AGSP : 77% des guinéens (enquêtés) ne sont pas satisfaits de la gouvernance Alpha

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Après plusieurs mois d’enquête sur la participation des guinéens à la vie politique-Conakry, l’association guinéenne de sciences politiques a rendu public le rapport d’étude. Dans ce rapport, les enquêteurs ont touché du doigt plusieurs aspects de la vie politique dont entre autre : La confiance au processus électoral, l’adhésion aux idéaux du FNDC, la confiance à la gouvernance Alpha ou encore la confiance aux élites au niveau des postes à décret.   

Pour l’association guinéenne de sciences politiques, « Cette enquête s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Identification des Facteurs de Risques de Violences Électorales ». Ce programme consiste à la mise en place d’un baromètre de facteurs de risques électoraux et de mécanismes de mitigation (BAFREM). L’objectif général de cette enquête est de comprendre l’état de l’opinion sur la participation des citoyens à la vie politique, leurs perceptions sur la réforme constitutionnelle et sur la gouvernance du président de la République. » Autrement dit, le but de l’enquête était de tenter de comprendre et d’expliquer la perception des guinéens vis-à-vis de certains faits de la vie politique actuelle

L’enquête de terrain a révélé que « Sur l’ensemble, 77% des enquêtés ne sont pas ou peu satisfaits de la gouvernance d’Alpha Condé.35.1% d’entre eux ne se disent pas du tout satisfaits. Cette perception de l’action du gouvernement se rapporte surtout à la difficulté de mettre en œuvre les promesses de campagne du président de la République dans les domaines sociaux et de la gouvernance politique. »

Dans la même étude, l’analyse des données démontre que plus de la moitié des enquêtés  ne soutient le changement de constitution : « Sur la question de la nécessité d’adoption d’une nouvelle Constitution, un peu plus de la moitié des citoyens soit 52.7% interrogés à Conakry, pensaient en décembre 2019 qu’il ne fallait pas du tout changer la Constitution actuelle. A l’inverse 27.1%, pensaient qu’il fallait la modifier et 20.2% affirmaient qu’il fallait la modifier ou la changer totalement. »

 A noter que l’enquête a porté sur un échantillon de 1000 personnes en âge de voter dans les 5 communes de la capitale. Elle a duré une semaine (du 30 Décembre 2019 au 06 janvier 2020)

Source enquête Association guinéenne de sciences politiques (AGSP)



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