Emprunter le trajet Kankan-Kissidougou relève de nos jours un vrai parcours de combattant. En cette période de grandes pluies, cette route principale qui relie la quasi-totalité des préfectures de la Guinée forestière et plusieurs autres villes du pays, ne fait pas du tout le bonheur de ses usagers. C’est ce qu’on pourrait en retrancher de la déclaration de l’un d’entre eux rencontré ce samedi 12 octobre 2019 par notre correspondant.
Mamady souaré, citoyen résident de la préfecture de Kissidougou, a parcouru les 189 km qui séparent la ville natale Kissi Kaba Keita de celle de Kankan. De son allocution Cet itinéraire, subdivisé a trois grande difficultés dont les usagers sont confrontés.
« La route Kankan-Kissidougou, est faite de 3 difficultés. Premièrement, en provenance de Kissidougou tout près de la sous-préfecture de Gbanbadou évidement il y a une colline qui très pitoyable, quand on est arrivé à Tokounou, on a trouvé encore des fossés ou mêmes certains véhicules étaient coincés et avant d’arrivé à Moribaya c’est une autre situation très déplorable » A-t-il dit.
En conséquence, selon cet autre usager en la personne d’Amara Condé, avant c’était 3h de voyage, mais actuellement il faut au minimum 7h heures en voiture pour effectuer les 185 KM de route reliant Kankan et Kissidougou.
« Quitter Kissidougou pour aller à Kankan, ça ne prenait que 3 heures autrefois. Aujourd’hui il faut pratiquement 7h heures pour pratiquer les 185 KM de cette route principale ».A-t-il décrié.
Poursuivant son intervention, il interpelle l’Etat de s’impliquer pour le bonheur des citoyens de ces deux villes
« Je lance un appel auprès de l’Etat, de nous venir en aide pour au moins trouver une situation qui nous fatigue énormément sur ce tronçon, et qu’il essaye de créer des conditions pour que cette route se réhabilite. ». A-t-il lancé.
Enfin il faut aussi signaler que, c’est une société étrangère EBOMAF qui avait la charge de l’exécution des travaux de réhabilitation de cette route.
Facely Sanoh depuis Kankan pour Horizon Guinée
