En prélude aux élections législatives prochaines, la Ceni rencontre les différents acteurs concernés par ce processus. La rencontre a réuni autour d’elle, les représentants des partis politiques, la société civile mais aussi les représentants de l’administration publique et certains médias.
Cette journée d’échanges et d’informations portait sur le choix de l’opérateur en charge de la révision des listes électorales mais aussi sur le mode de calcul des effectifs des membres des démembrements. Mme Djenabou Touré est directrice du département Fichier électoral à la Ceni:
《La loi L044 qui a institué cette nouvelle Ceni prévoit dans ses dispositions à son article 21 que l’État fournit le matériel lourd électoral à la Ceni après l’expression des besoins de celle-ci. Ça veut dire que le Kit d’enrôlement qui est le matériel informatique est fourni à la Ceni. Globalement nous étions dans un ancien schéma où l’opérateur qui est recruté amène son kit, avec une solution et fait sa prestation et après il quitte》
Poursuivant elle rajoute 《la Ceni a, à travers un cabinet, recruté pour faire notre logiciel de gestion du fichier électoral. Le travail au lieu d’être fait par un sera fait par 3. Ce nouvel opérateur technique aura entre autre mission de recruter et de former des informaticiens. Recruter et former des superviseurs et les déployer sur le terrain》.
Présent a cette rencontre Honorable Cellou Baldé représentants de l’UFDG apprécie la mise en place de ce comité inter-partis mais émet toute fois des réserves sur le choix de l’opérateur technique.
《Nous avons de plus en plus d’inquiétudes par rapport à ce processus. Parce qu’à la retraite de Kindia, nous avions dit avec la Ceni qu’il était question de recruter un opérateur technique international qui va se charger de la révision du fichier électoral et en même temps appliquer les recommandations de l’audit. Parce que la correction des anomalies du fichier se fait au même moment de la révision électorale. Ce que nous constatons aujourd’hui c’est qu’en lieu et place d’un opérateur technique international, la Ceni envisage elle-même de faire ce travail. La question qu’on se pose aujourd’hui, qu’elle est l’expertise dont dispose les 17 commissaires de la Ceni pour faire un travail de révision sur le terrain avec ses nombreuses activités》explique t-il.
Les nouveaux démembrements de la Ceni auront 572 membres de la société civile, 378 membres de l’administration et 1983 membres pour la mouvance présidentielle et 1983 membres pour l’opposition. Être guinéen, avoir 18 ans au minimum, résider dans la localité et jouir d’une bonne santé physique sont entre autres critères de choix des prochains membres de ses démembrements.
