Le frère cadet de l’ancien ministre de la culture et du sport d’Alpha Condé Siaka Barry, était l’hôte des militants et sympathisants du Front National pour la Défense de la Constitution(FNDC). Profitant d’un séjour dans son Nabaya Natal, le jeune Mamoudou Nangnalen Barry, fonctionnaire international résident aux Etats Unis d’Amérique, à l’image de ses nombreux passages médiatiques à Conakry, a tenu un meeting ce dimanche 21 juillet 2019 au siège du PEDN (Parti,) pour mettre en garde le chef de l’Etat contre une éventuelle modification de la constitution et invité tous les citoyens à s’engager dans la lutte contre ce projet qu’il qualifie d’anti démocratique.
« Cette affaire de troisième mandat, qu’ils l’appellent nouveau premier mandat, dernier cinquième mandat ou quelques soit le nom qu’ils donnent, si monsieur Alpha Condé reste au pouvoir au-delà de 2020, la démocratie est assassinée».
C’est en ces termes que le petit frère de l’ex ministre de la culture et du sport Siaka Barry, a entamé son meeting devant les militants et sympathisants du front National pour Défense de la Constitution réunis au siège du PEDN.

Poursuivant, Mamoudou Nagnalen Barry, a qualifié d’extraordinaire et d’égoïste l’idée du changement constitutionnel qu’ambitionne le chef de l’Etat et son gouvernement.
« C’est tout simplement extraordinaire, qu’on puisse avoir un égo aussi démesuré que de vouloir changer toute la constitution d’une nation pour servir la soif de pouvoir d’une seulr personne. C’est encore une fois extraordinaire et purement égoïste». A-t-il laissé entendre.
Ce jeune expert international en éco-finance, aujourd’hui sympathisant du Front National Pour la Défense de la constitution(FNDC), nourrit sa lutte par ce qu’on pourrait appeler un idéal.
« Nous voulons avoir chez nous des anciens présidents qui ont tous les honneurs dûs à ce rang. Nous ne voulons pas aller à la radicalisation M. Condé. Nous voulons tout simplement que la Guinée épouse une culture d’alternance démocratique à l’image de d’autres pays de la sous-région. Nous ne sommes pas un peuple maudit». A-t-il crié.
Au sortir de ce meeting, le communicant du FNDC nous a aussi expliqué ses nombreuses sorties médiatiques et invité les citoyens à ne pas céder aux intimidations et à s’engager.
« Le pouvoir est entrain de faire une campagne de désinformation de la population. Alors il est de notre devoir de venir passer la bonne information qui n’est nulle autre chose, que le président de la république veut changer la constitution pour rester au pouvoir au-delàs de 2020. Alors c’est une rencontre d’engagement, pour dire aux gens que pour la patrie il n’y a pas à avoir peur. Nous prenons tous le même niveau de risque. Nous avons un pool d’avocats pour défendre les droits de nos activistes et chaque fois qu’il y a des abus, nous informons les instances internationales». A-t-il ajouté.
Il faut noter que les grands absents de ce meeting des FNDC ténu ce dimanche dernier à Kankan, étaient les militants du principal parti de l’opposition, l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG), qui n’auraient pas reçu l’information de leurs responsables fédéral.
FACELY SANOH, Correspondant régional d’HorizonGuinée.com à KANKAN.