L’adoption d’une nouvelle constitution en Guinée continue toujours à susciter le débat dans la cité. Après le CONASOC, c’est le Parti Guinéen de la Renaissance (PGR) qui a clarifié sa position et lancé un défi au FNDC. C’était lors d’une conférence de presse animée ce jeudi, 20 juin 2019 à Conakry.
D’entrée, le responsable de cette formation politique, Ibrahima Sory Condé a déclaré que tous ceux qui s’opposent à la nouvelle constitution doivent obligatoirement se conformer à l’article 7 de la constitution. « Au cas échéant, ils se feront disqualifier par leur manque d’esprit républicain et patriotique », dit-t-il.
Poursuivant, il a indiqué que les membres du Front National pour la Défense de la Constitution soutiennent à tort, en disant que quiconque parle de révision constitutionnelle de la Constitution du 7 mai 2010 doit faire l’objet de poursuite judiciaire devant la Cour Pénale Internationale (CPI) d’une part et d’autre part, fera l’objet d’une opposition.
Selon lui, il n’est pas question de porter confiance à un tel front a esprit anti républicain et antidémocratique qui prône et encourage la violence et qui agit en violation de l’article 7 de la constitution. « Chacun est libre de croire, de penser et de professer sa foi religieuse, ses opinions politiques et philosophiques. Il est libre d’exprimer, de manifester et de diffuser ses idées et opinions par la parole, l’écrit et l’image », précise-t-il.
Enfin, il a souligné que le Front National pour la Défense de la Constitution est un groupement d’association illégale et une menace sérieuse pour la démocratie, le respect de l’autorité de l’État, de l’État de droit, de la pluralité d’opinion, de la paix, de la cohésion nationale et de la justice sociale.
