Dans l’affaire Bygmalion, La justice française a renvoyé en correctionnelle l’ex-chef de l’Etat pour « financement illégal de campagne électorale ». Son avocat compte former un pourvoi en cassation.
Depuis le 5 mars 2014, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire pour « faux », « abus de biens sociaux » et « abus de confiance » à l’encontre de la société Bygmalion. L’UMP à l’époque se disait « serein ». Mais Quatre ans plus tard, l’affaire a pris une autre tournure suite au renvoi ce jeudi 25 octobre devant le tribunal correctionnel de l’ancien président Sarkozy
A la fin de l’audience, l’avocat de l’ex président a déclaré qu’il saisirait la cour de cassation, dernier recours avant « la tenue d’un éventuel procès pour financement illégal de campagne électorale de l’ancien président. »
Selon le journal le monde, « Cette affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, impliquant notamment la société Bygmalion, avait vu la mise en place d’un système visant à dissimuler le dépassement du plafond légal par la minoration des dépenses déclarées, cela par le biais d’une fausse facturation massive, et l’inscription et la prise en charge par l’UMP de dépenses de campagne. »
L’unique but de ce passe-droit était de faire en sorte que le candidat rattrape son retard dans les sondages sur François Hollande.
« Nicolas Sarkozy a tenu quarante-quatre meetings au total entre janvier et mai 2012, explosant de plus de 20 millions d’euros environ le plafond légal de dépenses, fixé à 22,5 millions. ».
A noter que son avocat avait déposé plusieurs recours devant la chambre de l’instruction, afin de démontrer les raisons pour lesquelles son « client ne devrait pas être poursuivi. ».
Plusieurs autres personnes ont été aussi renvoyées devant le tribunal notamment Jérôme Lavrilleux ancien directeur adjoint de la campagne et Bastien Millot ancien directeur de Bygmalion.
Source le monde