Le 08 mars de chaque année, marque la fête internationale des droits des femmes.
En Guinée, la célébration de cette date a été reportée à une date ultérieure par le gouvernement à cause de la pandémie COVID 19 et l’épidémie Ebola.
Interrogées, des femmes vendeuses au grand marché de Matoto expriment leur sentiment.
Pour Fatoumata Camara, cette date ne lui dit absolument rien. « Si c’est la fête des femmes, moi je ne sais. Ce gouvernement là ne fait rien pour nous. Le marché est très cher, et on n’a pas de places. Au lieu de nous aider, ce gouvernement nous fait souffrir . Aujourd’hui, le président Alpha Condé est entrain de déguerpir les pauvres citoyens sans aucune mesure d’accompagnement. Nous les femmes, nous souffrons énormément, là où, nos époux et nos enfants se débrouillaient, tout a été détruit par Alpha Condé. Et tout cela se répercute sur nous les femmes. Donc, cette date devrait être une journée de manifestation, pour montrer notre mécontentement à tout ce qui se passe aujourd’hui en Guinée ».
Pour mariam Barry, ce 08 mars coïncide à une période de la pendémie COVID 19, et toute femme guinéenne doit contribuer pour éradiquer cette maladie. « Nous sommes conscientes de ce qui se passe dans le monde entier, particulièrement en Guinée. À l’occasion de cette journée, je lance un appel à toutes les femmes de Guinée à se donner la main pour accompagner le gouvernement à lutter contre cette maladie. Sans la santé pas de développement ».
Aboubacar M’mah Camara