Après 34 ans de la répression du 4 juillet 1985, qu’ a subi une partie du peuple de Guinée, l’Association des Victimes de la Répression (AVR), a animé une conférence ce jeudi 4 Juillet à Conakry afin de dénoncer ce qu’ils appellent » génocide » contre les Malinkés.
Les membres de l’AVR comptent utiliser tous les moyens légaux pour de réclamer aux autorités justice et réparation de tous les préjudices .
« les victimes ne sont pas encore rétablies dans leur droit, certes il y a eu une ordonnance d’amnistie qui ordonne en même temps la restitution des biens, mais l’application n’a pas connu de progrès. Quelques éléments ont bénéficié de la restitution de biens, mais la grande majorité et encore derrière la restitution des biens. Nous avons contacter les autorités concernées. Des jugements ont été rendus en dehors de l’application de l’ordonnance, nous sommes allés voir l’agent judiciaire de l’État qui, à son tour, a écrit à l’État pour que les bénéficiaires entrent en possession de leur droit, mais nous n’avons pas obtenu gain de cause », explique Ibrahima Sory Dioumessy vice président de AVR.
Avant de préciser : « nous sommes allé voir Mohamed Saïd Fofana, qui était Premier ministre à l’époque, avec tous les documents, parce que les nations unies nous ont dit que si le 1er mars 2019 est passé, la Guinée ne peut plus disposer de ce montant. Et le montant est élevé, parce que c’est 32 millions de dollars américains ».
Par ailleurs, vice-président de l’AVR dit avoir engagé des procédures non seulement au niveau de la justice guinéenne, mais aussi au niveau de la justice de la CEDEOA « pour que cette institution intervienne auprès de l’État guinéen, afin de mettre à la disposition des victimes les fonds accordés par le système des nations unies ».