Journée Mondiale de lutte contre le Sida :   Chaque jour la maladie tue une personne en Afrique au sud du Sahara

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Établie en 1988 par l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé) et approuvée par l’Assemblée générale des Nations unies, la journée mondiale de lutte contre le sida a lieu tous les ans le 1er décembre. L’on consacre cette journée à la mobilisation mondiale contre le VIH/sida, où des actions d’information, de prévention et de sensibilisation sont conduites.

Cette journée est aussi celle de la mémoire et du souvenir en l’honneur de toutes les victimes   de la maladie.

Le sida est une maladie sexuellement transmissible, le terme est employé pour désigner une maladie infectieuse, apparue au début des années quatre-vingt, il affaiblit les défenses naturelles de l’organisme. AIDS en anglais, le sida a été découvert pour la première fois aux Etats-Unis en 1981 et signifie :

S pour syndrome : un ensemble de signes, de symptômes

I pour immuno : dû à une atteinte du système immunitaire de défense de l’organisme

D pour déficience : l’organisme est livré à cause de cette déficience à certaines infections

A pour acquise : ni congénitale ni héréditaire elle apparait au cours de l’existence (y compris en cours de grossesse). Autrement dit le sida signifie syndrome immunodéficience acquise. L’infection est causée par un virus que l’on nomme le VIH (HIV en anglais), virus de l’immunodéficience humaine qui s’introduit, lors de la contamination dans certaines cellules du corps humain chargées d’organiser notre défense contre les agressions extérieures (germes, microbes, bactéries).

Ces cellules appelées les lymphocytes « T » ont un rôle de chef d’orchestre de nos décences immunitaires. La présence du VIH va les perturber de façon importante. De plus il va les utiliser pour se reproduire et contaminer ainsi d’autres cellules. Il va aussi détruire certaines d’entre elles et diminuer nos possibilités de réaction à des infections. (Mantion, 1992)

De nos jours, cette maladie est devenue un problème planétaire, une préoccupation en matière de santé publique. Mais malgré d’énormes efforts consentis par les États, les institutions sanitaires internationales et les ONG, la maladie ne recule pas et progresse de façon inquiétante. Selon l’ONUSIDA il y a dans le monde plus de 37,8 millions de personnes séropositives ou malades du sida et les ¾ vivent en Afrique au sud du Sahara. La principale voie de transmission serait des rapports de sexe non protégés. Autrement dit, Les relations sexuelles non protégées représentent la première cause de transmission du sida.

Par ailleurs les études faites sur cette maladie (ONUSIDA, 2010) montrent que : Près des trois quarts des cas déclarés ont une contamination homo-bi-, où hétérosexuelle et que la moyenne d’âge des séropositifs est de 25 ans alors que celle des malades est de 35 ans. Les jeunes, les routiers et les travailleurs de sexe, les toxicomanes  sont les plus exposés aux risques de contamination, et Plus de la moitié des personnes contaminées vit en Afrique au sud du Sahara. Autrement dit, chaque jour, le sida tue en Afrique au sud du Sahara.

Que faut-il pour lutter contre cette maladie ?

Faute de vaccin, l’usage du préservatif apparaît comme un des meilleurs moyens sûrs de freiner ce fléau. Autrefois considéré par beaucoup comme tabou ou irrespectueux, le préservatif est passé de l’ombre à la lumière en un temps record avec la pandémie, et par le fait que la médecine n’a pas pour l’instant trouver de remède.

En Guinée,  selon médecin sans frontière « La prévalence du VIH/Sida en Guinée est relativement faible : on compte environ 120 000 personnes séropositives, soit environ 1,7 % des habitants du pays (ONUSIDA, 2016). Pourtant, seul un tiers de ces personnes reçoivent des traitements antirétroviraux, qui permettent aux séropositifs de se maintenir en vie, notamment en raison des fréquentes ruptures de stocks. Dans les hôpitaux soutenus par Médecins Sans Frontières, l’association recense des taux de mortalité très élevés, qui peuvent atteindre 40 %, parmi ses patients. Ils arrivent en effet souvent à un stade extrêmement avancé de la maladie ».  Malgré ces avancées, force est de constater que le Sida continue à faire encore des ravages dans notre pays, dans la mesure où plusieurs centaines personnes seraient affectées sans le savoir.

En attendant de trouver un vaccin permettant d’éradiquer cette maladie, l’usage du préservatif, la fidélité, le dépistage ou encore le mono partenariat seraient vivement conseillés.

Préservons-nous car, la vie vaut mieux mieux que quelques secondes de bonheur.



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