Conakry : l’IRLA au cœur de la 15ème édition des 72 heures du livre

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La maison d’édition, l’harmattan Guinée a organisé du 23 au 25 avril 2023, la 15ème édition des 72 heures du livre à Conakry sous le thème : ‘’Afrique et Littérature, et Identités’’.
A cette occasion, plusieurs départements ministériels et institutions ont pris part à cet évènement. C’est le cas de l’institut de Recherche des Langues Appliquées (IRLA).
Après trois jours de travaux sur le terrain, la direction générale de l’IRLA se réjoui du bon déroulement des activités de cette 15ème édition des 72 heures du livre.
Dans son intervention, Fangamou Seny Marie, chercheure à l’IRLA et coordinatrice nationale revient sur le partenariat entre son institution et la maison d’édition harmattan Guinée. « Ce partenariat avec l’harmattan Guinée permettra à notre institut de vulgariser ses travaux et services axés sur la promotion et la valorisation de nos langues. Nous devons être fier de valoriser nos culture ».


Au nom du Directeur Général, Alioun Bah, Directeur général adjoint revient sur le bilan de ces trois jours d’activité au compte de cette 15ème édition des 72 heures du livre. « Il nous revient de faire un bilan de trois jours d’activité intense, trois jours au cours desquels, nous avons assisté au moins à cinq conférences sur le rôle de l’Etat dans la promotion des langues, sur la politique linguistiques, sur les langues comme vecteur, et sur les langues menacées ».

Mais quel est l’enjeu des langues nationales dans notre société ?
Le directeur général adjoint précise. « c’est un enjeu de politique nationale, est que pour réussir notre objectif qui est d’élaborer une politique linguistique qui puisse supporter l’enseignement des langues nationales dans les priorités de l’Etat et qui puisse également permettre d’identifier, d’étudier, d’écrire et de proposer à l’Etat d’émerger des langues nationales aux statut de langue officielle. Cela montre effectivement que nous avions du travail, et ce travail mérite d’être soutenus par les ressources humaines ».

Selon lui, ce travail doit être beaucoup plus important en nombre mais aussi par de la qualité. « Nous avions besoin d’être accompagner pour la formation de nos ressources humaines. Nous avons besoin d’être équipé pour que ce travail là puisse se faire, c’est un travail de long à laine. Nous ouvrons aujourd’hui une perspective dans le cadre de la refondation de l’Etat, nous ouvrons une perspective nouvelle, celle de distinguer l’usage des langues nationales par les politiques eux-mêmes dans leur discours et dans leurs activités quotidienne ».
Poursuivant, il a réitéré que la langue est un vecteur de paix. « C’est aussi un puissant moins de développement d’un Etat. S’appuyer sur nos langues pour développer une économie linguistique avec des cours qui peuvent se faire, et il faut aux hommes à l’avenir, au besoin des ateliers de formation dans nos langues nationales, dans les langues qui sont en voie de disparition ou qui sont menacées également ».

Plus loin, il se dit satisfait du travail abattu par son institut durant ces trois jours. « Au cours de ces trois jours, nous avions fait et nous pouvons nous en réjouir tous ensemble la démonstration, que l’IRLA ait sa place dans le champs culturel guinéen, que l’IRLA dispose d’une compétence intrinsèque en matière de promotion linguistique et que les salariés de l’IRLA sont tous mobilisés, motivés et n’attendent que le soutient de l’Etat que ce soutien soit effective ».

Selon lui, la politique linguistique qu’ils ambitionnent de mettre en œuvre ne sera prioritaire pour eux mais plutôt la génération à venir. « Nous pensons aujourd’hui par rapport à l’avenir, nous nous projetons. Notre génération a l’insigne honneur et un mérite uni ».
Pour finir, il a promis de faire ce que les autres n’ont pas pu faire. « On peut faire ce que les autre n’ont pas osé faire. On peut aller au-delà, où ils se sont limités et on peut créer, ouvrir de nouveaux chantier et faire avancer notre pays ».
Il faut rappeler que l’objectif de l’IRLA c’est promouvoir les langues nationales, participer à leur description et promouvoir également l’ensemble des patrimoines issus de l’oralité.
A noter que l’IRLA compte organiser ces genres d’activités dans toutes les préfectures de la Guinée dans les prochains jours.
Aboubacar M’mah Camara



Journaliste - Conakry -Guinée Tel : 224 669 49 32 51