Ce mercredi 23 mars 2022, Kadiak-communication a lancé la deuxième édition du salon de lecture à Conakry. Cette deuxième édition s’inscrit dans le cadre de rehausser le niveau des apprenants guinéens.
Dans son discours, la coordinatrice générale du SALEC, Kadiatou Kaba a indiqué que la littérature est indispensable quand il s’agit de nourrir l’esprit. « Vous savez, chacun de nous a ses rêves, ses ambitions, ses projets dans la vie qu’il voudra partager avec les autres ».
Selon elle, s’épanouir en étant utile aux autres est la plus grande satisfaction que l’on puisse avoir. « Lorsqu’on a lancé le SALEC il y a de cela deux ans, on était partagé entre l’espoir de combler un vide et le sentiment d’un saut dans l’inconnu. S’il est vrai que lire et écrire demeure un besoin que nous avons tous, il est aussi important de ne pas perdre de vue, qu’à notre époque, avec les nouvelles générations, d’autres centres d’intérêts semblent nous en éloigner et distraire comme nos téléphones désormais au cœur de nos vies. Notre temps, notre énergie, notre attention semblent ailleurs que dans les livres, les bibliothèques. Pourtant, la littérature est indispensable quand il s’agit de nourrir l’esprit, de façonner notre personnalité et parfois de construire notre âme et notre conscience profonde ».
Dans la même lancée, elle est revenue sur quelques acquis de la première édition. « En seulement deux éditions, 183 jeunes guinéens vivant sur le territoire guinéen ont au moins lu un livre. 57 jeunes ont lu au moins deux livres, près de 3 000 jeunes sont rentrés avec au moins un livre chez eux. Ces chiffres sont vérifiables. Car ces jeunes auxquels nous faisons allusion sont les participants et ou candidats du SALEC qui viennent des écoles et universités de la Guinée ».
Pour finir, elle a invité l’Etat guinéen à soutenir ce projet. « Le SALEC, dans la quête légitime du mérite et de l’excellence dans notre sobriété, et de performance de notre jeunesse pleine de potentiel et d’ambition, voudrait être un partenaire privilégié, un compagnon de confiance. Nous profitons d’ailleurs de cette occasion pour inviter l’Etat, les entreprises, les institutions, les mécènes et toutes autres personnes de bonne volonté, de rejoindre la dynamique SALEC, de soutenir ce projet, de mettre des moyens à la disposition des organisateurs ».
Aboubacar M’mah Camara
