FEGUIFOOT: Amadou Diaby déballe tout.

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La fédération guinéenne de football a été au centre de plusieurs soubresauts ces derniers temps. Le premier vice-président de cette institution était invité ce mardi chez nos confrères des GG. Plusieurs questions ont été débattues. 

LA FRONDE CONTRE SUPER V

Selon Amadou Diaby:《Il faudrait que les gens comprennent que je n’ai pas fait d’histoire avec l’ex président de la fédération(Salifou Super V). Il n’y a pas eu de problème.   Je suis arrivé dans une fédération où la gestion était opaque. Trois mois après, j’ai vu la façon dont les choses se passaient, je me suis dit qu’il fallait que je parte de là. J’ai appelé un de mes collègues membre, je lui ai demandé comment ils faisaient. Vous êtes à la fédération, on vient, on vous dicte et vous ne parlez pas, vous ne dites rien. Qu’est ce qu’il faut? Moi je ne peux pas continuer comme ça.  Quand je suis arrivé j’étais déjà agent de joueurs et je connaissais c’est quoi le football》. 

Plus loin il ajoute:《 Je connaissais les règlements, les textes. Je me suis dit ok. Il me dit non vous savez la personne est très forte dans ce pays. Je lui ai répondu que ce n’est pas une question de fort ou pas. Parce que si vous ne voulez pas vous levez, le football ne marchera pas. Après lui, j’ai parlé avec d’autres. J’ai fédéré les gens autour. Je suis allé voir la personne, on m’a fermé la porte. L’ex président Super V m’a fermé la porte. J’ai rencontré des personnes pour leur dire que si vous continuez comme ça le football ne peut pas avancer. Elles (personnes) aussi étaient d’accord. C’est comme ça qu’on s’est mis ensemble pour demander des exigences à la fédération en leur disant que ça ne peut pas marcher comme ça. Les questions qu’on a posées au président n’ont pas été répondues. Tout de suite on a décidé de démissionner de la fédération. Nous avons démissionné de la fédération.  Faudrait juste que les gens comprennent que quand vous démissionnez il n’y a plus de fédération. Nous étions 11 membres à l’époque on a démissionné. C’était une fronde mais pas contre un individu mais contre la gestion》.

SA RELATION ET SON SOUTIEN AVEC ANTONIO

il précise:《Moi j’étais premier vice-président de la fédération. Mon but n’était pas d’être président. Il y a eu cette histoire de mauvaise gestion, je m’étais dit que 03 mois après j’allais quitter. On a quitté avec les amis et entre-temps il y a eu la normalisation. La transition est arrivée et ils ont demandé à ce que chacun dépose sa candidature. J’ai déposé ma candidature en tant que premier vice-président de la fédération guinéenne de football. M souaré a aussi présenté sa candidature. Je n’ai pas envie de faire la publicité du passé pour une certaine raison》avoue t-il avant de continuer. 

J’ai soutenu la candidature de M. Antonio Souaré parce que je croyais en lui. Quand je suis arrivé avec Antonio Souaré, je me rappelle au départ, le début de la collaboration était fantastique. Mais je n’ai fait que 1 an et demi et après j’ai été suspendu》.

A PROPOS DU PARTENARIAT AVEC LA FRANCE. 

Selon le vice-président de la Féguifoot : La fédération guinéenne de football par mon intermédiaire a signé un partenariat avec la France. C’était une première pour notre pays. Quand j’ai vu le président Noël Legret, c’est moi qui l’ai vu le premier pour lui dire qu’on avait besoin de lui. Je lui ai demandé de nous accompagner quand je serai à la fédération il a dit oui. Après, quand je suis venu à la fédération, j’ai pris le président de la fédération, nous sommes partis à la fédération française, on a signé un partenariat avec la France. Ce partenariat consistait en quoi? C’était un accompagnement dans la formation. Tout ce qui est administration de notre football, mettre tout en place.  La formation des jeunes, mettre les académies en place. C’était un package qui était mis en place.

La fédération française a paraphé ces contrats avec nous et la société d’équipement française. On a d’ailleurs même été reçu par le président Français, on a parlé de la Guinée . J’ai eu l’honneur en tant que premier vice-président de la fédération de discuter avec le président Macron par rapport à ce partenariat français. Beaucoup de guinéens ne le savent pas. Après cela, une mission française était venue pour former les entraîneurs à Yirokoguiya. Cela a été fait.

Il fallait après assurer la continuité de cette affaire. L’ambassade de France, appelle le Directeur technique adjoint de la fédération Éric Maret pour lui demander qu’il y a une liste de 18 personnes qui est arrivée à l’ambassade de France que la fédération a envoyé pour une demande de visa en prélude à une formation en France. Éric Maret répond qu’il n’était pas au courant. Moi j’étais pas là, à mon retour l’ambassade m’appelle, on me pose la question. Ce que je ne connais pas je ne connais pas. Je suis allé voir le président de la fédération qui lui aussi a affirmé ne pas être au courant. Voilà pourquoi ça n’a pas marché.



Journaliste, Correspondante à Conakry