Le siège de la haute autorité de la communication a servi de cadre à la cérémonie d’installation des membres de la commission de délivrance des cartes de presse.
C’est en présence des responsables de presse et des journalistes que la cérémonie a débuté au siège de la haute autorité de la communication.
Après la lecture de la décision du président de la HAC mettant en place la commission de délivrance de la carte de presse, ce fût autour du président de la commission le commissaire Amadou Touré de prendre la parole. Après les présentations de voeux de nouvel an aux invités, s’est adressé en ces termes aux membres de la commission qu’il dirige
《chers confrères, le choix porté sur vous par vos différentes entités est l’expression d’une confiance des paires, mieux il est synonyme de la reconnaissance de vos compétences professionnelles mais aussi de votre intégrité et dévouement dans la réalisation des activités liées au secteur des médias en Guinée.》
Poursuivant il rajoute 《je vous exhorte à plus d’assiduité, plus de ponctualité dans les sessions que nous aurons à animer mais à observer plus de rigueur surtout dans le traitement de chaque dossier qui nous sera soumis. Chers confrères Nul besoin de rappeler que notre milieu est envahi par certaines personnes venues de divers horizons, et qui par leurs agissements salissent l’image de marque de notre corporation. En participant aux travaux de cette commission, vous avez ainsi l’opportunité de contribuer à l’objectif haut combien noble de l’assainissement du milieu médiatique guinéen.》
Pour le président de la HAC l’assainissement de la presse pourrait se situer à 2 niveaux《Le premier niveau c’est au sein de la corporation elle-même. La loi a défini clairement la qualité du journaliste donc il n’y a pas d’équivoque, il suffit simplement de voir la loi pour savoir qui est journaliste et qui ne l’est pas. Le 2ème avantage c’est que nous allons assainir les médias, les organes parce que ce n’est qu’en Guinée qu’on voit un journaliste d’un organe qui est patron d’un organe qui n’a pas de siège et qui est seul. Il est à la fois directeur, comptable, journaliste.》 Plus loin il ajoute :《La loi rend obligatoire la détention de la carte pour l’exercice de la profession. La carte n’est pas facultative mais elle est obligatoire et les conditions de délivrance et d’octroi tout comme les conditions sont déterminées par la loi.》
Cette année la carte de presse est gratuite et c’est à la commission de se rendre dans les différents sièges et bureaux des médias postulants. Cette année la commission se rendra à l’intérieur du pays à la rencontre des journalistes de l’arrière pays.
Plus de 1900 journalistes issus de la presse privée et publique ont postulé pour avoir la carte de presse professionnelle.
