Depuis le lancement des campagnes électorales, les tensions se font de plus en plus sentir sur la scène politique guinéenne. Dans bien des cas, elles sont dues à comportements de certains leaders politiques qui ont pour arme la fibre ethnique pour mobiliser. Ainsi, les nations-unies à travers la haute commissaire aux droits de l’homme, s’inquiète de cette montée des violences qui pourraient avoir de lourdes conséquences pour le pays.
Dans une déclaration, Michelle Bachelet la Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, lance un appel aux responsables politiques, de faire preuve de grandeur et surtout de « s’abstenir d’attiser les divisions ethniques ». Elle se dit très préoccupée par « les appels aux affiliations communautaires qui sont de plus en plus répandus. Et se dit profondément préoccupée par une rhétorique aussi dangereuse de la part de responsables politiques ».
« Il y a déjà des signes sérieux d’une augmentation de l’intolérance et des affrontements, notamment parmi des groupes de jeunes, et des médias qui amplifient les messages de haine. J’appelle tous les candidats à s’abstenir d’attiser les divisions ethniques, à condamner l’incitation à l’hostilité, à la discrimination ou à la violence », a-t-elle déclaré.
Il est à noter que deux autres organisations des droits de l’homme, en l’occurrence Amnesty International et Human Rights Watch ont mis en garde l’état guinéen suite aux « affrontements entre partisans du gouvernement et de l’opposition lors de la campagne ont rallumé des vieilles tensions politiques et ethniques »
Avec RFI