« La passivité sélective de la CEDEAO est un facteur qui encourage les coups d’Etat constitutionnels » (Bah Oury)

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Depuis le début de la crise malienne, la CEDEAO multiplie les sanctions et lors de la réunion des chefs, l’institution a ordonné à la junte malienne de designer au plus tard le 15 Septembre un président civil pour conduire la transition.

Pour le président de L’UDRG Bah Oury, ces différents agissements de la CEDEAO constituent une sorte de passivité sélective et encourageraient les coups d’état constitutionnels.

« La passivité sélective de la CEDEAO est un facteur qui encourage les coups d’Etat constitutionnels comme c’est le cas en Guinée. Elle se rend complice de la déstabilisation de la région et du recul démocratique » a-t-il déclaré sur son compte twitter.

En faisant cette déclaration, Bah Oury fustige l’attitude de l’institution face à la situation guinéenne. Pour lui, le régime de Conakry n’a presque pas été sérieusement secoué après le coup de force électorale le 22 Mars dernier pour changer la constitution. L’ancien ministre pense que cette complicité a pour corollaire la déstabilisation et le recul démocratique dans la sous-région



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