Il y a quelques jours, le président de la république a lancé un appel à l’opposition pour un dialogue inclusif avant les élections. Pour beaucoup d’observateurs, c’est un non-événement en ce sens que le président a fini de tripatouiller la constitution et a constamment violé les droits et libertés fondamentaux en arrêtant et emprisonnant ses opposants de façon illégale.
Pour plusieurs leaders politiques de l’opposition, il y a des préalables à tout dialogue, à toute réconciliation.
Pour le coordinateur de la cellule de com de l’UFDG, Ousmane Gaoual, l’équation est très simple, le dialogue n’est pas à l’ordre du jour tant que l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli. L’ancien député de l’UFDG n’est pas allé avec le dos de la cuillère, Il s’est prononcé ainsi
« Le dialogue version Alpha Condé et les élections bidons ne sont pas à l’ordre du jour à l’UFDG. Nous exigeons le retour à l’ordre constitutionnel et la restauration des institutions démocratiques conformément aux exigences du FNDC »
Ces conditions seront-elles acceptées par le pouvoir ? attendons de voir, mais au regard de ce qui s’est passé ces derniers temps en Guinée, il serait difficile de donner une réponse positive à cette interrogation