Depuis plusieurs semaines, le ministre des travaux publics est au cœur des conversations dans la cité. Il y a quelques jours, il était accusé de détournement de denier public, de surfacturation et de contrat de gré à gré. Les révélations ont été faites par le camp présidentiel suite à la publication des photos d’une villa en construction appartenant au Ministre.
Après cet épisode, voici une nouvelle qui ne va pas plaire au locataire de Sekhoureya. Selon nos confrères de Mosaïque Guinée qui ont recueilli les propos d’un certain Mory Traoré coordinateur des communicants du RPG, Moustapha Naïté aurait créé son propre parti à quelques mois des élections présidentielles
«Je tiens de mes sources d’information que le ministre Moustapha Naïté, a créé son propre parti politique. Le problème qui est là, on ne peut pas être dans un gouvernement, grâce à un parti qui est le RPG –arc-en-ciel et créer son propre parti, cela veut dire qu’ils n’ont pas de position fixe. Ils ne sont pas clairs avec nous. Moi je suis un militant inconditionnel du RPG, on ne peut pas se battre et que les autres viennent bénéficier à la place des militants du RPG», a-t-il déclaré à nos confrères de Mosaïque
En plus de la création du parti, le coordinateur qualifie Moustapha Naïté de « faux militant » qui n’a pas de position claire.
Toutefois, toute cette médiatisation autour du ministre des travaux publics nécessite des interrogations dans la mesure où toutes les révélations viennent de son propre camp. C’est pourquoi l’on se demande si ce n’est pas fait à dessein pour sonder le capital sympathie du ministre au sein de l’opinion ? En tout cas rien n’est clair dans ce saga médiatique dans lequel se trouve le ministre depuis quelques temps.
Moustapha Naïté sera-t-il candidat aux élections présidentielles de 2020 ? Le RPG prépare-t-il le successeur de körö ? Les jours, voire les semaines à venir nous édifieront. En tout cas, il y aura forcément une recomposition du paysage politique guinéen les jours à venir. Et comme on le dit : En amour comme en guerre, chacun défend sa cause. Et la politique aussi n’échappe pas à cette règle.
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