Diaspora : Vers la création d’un collectif pour assurer la transition en Guinée

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 Depuis plusieurs mois, la Guinée connait une crise politique sans précédent. Celle-ci s’est aggravée pendant et après le jour du double scrutin. Des élections qui ont connu des violences engendrant des pertes en vies humaines et des dégâts matériels colossaux. Ces faits sont illustratifs d’un état en perdition qui ne pense qu’à se maintenir au pouvoir que de répondre aux aspirations légitimes  du peuple.

Face à cette situation, la diaspora guinéenne compte ses responsabilités afin de sauver la démocratisons dans notre pays en créant très bientôt  un collectif pour assurer la transition en Guinée.

Joint au téléphone par rédaction, Ibrahima Sorel Keïta qui est l’un des initiateurs de cette création, estime qu’il serait temps d’anticiper les choses afin d’empêcher Alpha Condé à aller au-delà de son deuxième et dernier mandat.

« Alpha Condé est le président guinéen qui a la main plus tachée de sang plus que tous les autres. En plus de cela il pille nos ressources. Même Sekou Touré malgré tout ce qu’on lui reproche n’a pas touché à nos ressources. Au moment où tous les présidents du monde cherchaient à protéger leur population, à sauvegarder la santé de celle-ci, lui ne pensait qu’à organiser des élections. Et on a vu les conséquences avec tous ces morts. S’il avait suspendu ces élections, peut-être qu’il y aurait pas eu tous ces morts » a-t-il déclaré avant de poursuivre «  je tiens aussi à vous préciser  que plusieurs  personnalités politiques et de la société civile partagent cette dynamique. Des hommes politiques ici en France, aux États-Unis, en Afrique, bref un peu partout il y a même des militaires »

Pour terminer, monsieur Keïta estime qu’il faut un militaire bien instruit à la tête de la Guinée pour assurer une transition afin de redresser le pays «  Il nous faut un vrai militaire bien instruit pour redresser le pays, Il va diriger sans peur, sans sentiment en faisant les audits des 15 dernières années et punir les coupables. Il faut que les guinéens se réveillent » a-t-il conclu



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