« Conakry, 552 cas de viol ont été commis en trois mois : entre Août et Octobre 2018 » (COFFIG/DCPD)
Le viol « est l’acte par lequel une personne est contrainte à un acte sexuel (le plus souvent un rapport sexuel). Dans notre pays, ce phénomène devient de plus en plus préoccupant, et touche plus en plus de mineurs. Selon l’office de protection du genre, de l’enfance et mœurs, deux à trois cas de viol sont enregistrés chaque jour à Conakry. Et dans bien des cas les coupables sont des proches parents de la victime.
Selon une information donnée à nos confrères d’Alternative Guinée par le chef service de la médecine légale de l’hôpital Ignace Deen Pr Hassane Bah et AGP, une fille de 12 ans s’est donnée la mort par pendaison après avoir été violée à plusieurs reprises par son père à Conakry. « Récemment, on a eu une jeune fille adolescente de 12 ans qui s’est suicidée par pendaison. C’est très rare de voir le suicide d’un enfant de 12 ans » a-t-il déclaré à nos confrères.
Au-delà de l’agression sexuelle de cette mineure, l’on se compte du traumatisme psychologique que le viol peut provoquer quand il est commis par un proche parent. Cette adolescente n’a pas pu supporter les agressions sexuelles récurrentes de son père.
A noter que le viol est sévèrement condamné en Guinée. Selon le nouveau code pénal guinéen, l’article 268 stipule que : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte ou surprise, constitue un viol. Le viol est puni de la réclusion criminelle à temps de 5 à 10 ans. Le viol est puni de la réclusion criminelle de 10 à 20 ans : Lorsqu’il a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ; lorsqu’il est commis sur un mineur de moins de 18 ans… »