La situation sociopolitique est brûlante dans notre pays, notamment dans la région administrative de Labé et quelques préfectures de la Basse Guinée, où plusieurs cas de morts ont été enregistrés lors de la marche de la résistance organisée par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC).
Dans un passage médiatique ce vendredi 24 janvier 2020, plusieurs acteurs de la société civile de Kankan, se disent inquiètent et regrettent les actes de tueries et de destructions des biens publics.
Dr Lonceny Chérif, est le président du bureau régional du Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOCS) dans la région de Kankan.
« Je regrette tout ce qui se passe maintenant là. Le guinéen devrait se mettre au dessus de tout ce qui se passe maintenant là. Je ne vois pas comment en cassant des immeubles, en cassants des boutiques, en calcinant des voitures, on peut arriver à faire fléchir des positions déjà prises.
Quand certaines habitudes s’installent dans un pays. Il faut des générations pour que ces habitudes cessent. Or au lieu des manifestations pacifiques, comme faire des sit-ins par exemple, le guinéen prend du goût à la casse, à la destruction ».
Pour finir son allocution, il interpelle la population en ces termes.
« Qu’on pense surtout à l’avenir. Il faut éviter de pénaliser la population. Parce qu’il est normal de manifester. Mais toujours faudrait-il que les autres ne soient pas empêchés de vaquer à leurs occupations. Prenons l’exemple sur le peuple algérien, qui en des mois de manifestation, n’ont détruit aucun édifice. Donc je pense qu’il est temps de procéder autrement ». A-t-il conclu.
