Le 25 Novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette journée est née suite à l’assassinat de trois sœurs Mirabal, qui étaient des militantes politiques dominicaines le 25 Novembre 1960 par le dictateur Rafael Trujillo. Depuis, cette raison a conduit la république dominicaine à proposer « cette journée de lutte contre la violence faite aux femmes »
« En 1993, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui a défini le terme « violence à l’égard des femmes » : « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée »
Malgré cette déclaration, nombreuses sont des femmes qui sont victimes des violences à travers le monde.
Selon une estimation de www.unwomen.org « 35 pour cent des femmes dans le monde ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou des violences sexuelles de la part d’une autre personne (sans compter le harcèlement sexuel) à un moment donné dans leur vie. On estime qu’environ 87.000 femmes dans le monde ont été intentionnellement tuées en 2017, dont plus de la moitié (58%) par leur conjoint ou des membres de leur famille. Cela signifie que chaque jour en moyenne dans le monde, 137 femmes sont tuées par un proche, dont plus d’un tiers (environ 30.000 au total) par un conjoint ou ex-conjoint.
Plus de la moitié (51 pour cent) des victimes de trafic d’êtres humains dans le monde sont des femmes adultes. Les femmes et les filles représentent 71pour cent des victimes, les filles seules comptant pour près de trois victimes sur quatre du trafic d’enfants. Près de trois femmes et filles victimes du trafic d’êtres humains sur quatre le sont à des fins d’exploitation sexuelle.
Environ 15 millions d’adolescentes (âgées de 15 à 19 ans) dans le monde ont eu à subir des rapports sexuels forcés (pénétration sexuelle ou autres actes sexuels imposés sous la force) à un certain moment de leur vie »
La Guinée n’échappe pas à ce phénomène, et la situation devient de plus en plus inquiétante, en ce sens que l’on tend vers la banalisation de ce phénomène dans notre société. Les chiffres révélés par les enquêtes font froid dans le dos.
Selon un article du site Guinée360 intitulé « vers une banalisation des violences faite aux femmes » publié le 28 Juin 2018, La république de Guinée se trouve dans une situation alarmante en termes de violences faites aux femmes.
Selon le site « Une enquête réalisée par les autorités guinéennes et dévoilée à la veille de la fête internationale des femmes révèle que 96% des femmes ont subi l’excision. Ce qui classe le pays deuxième au niveau mondial après la Somalie. Cette même enquête révèle que 63% des femmes sont victimes de mariages forcés, 85% de violences conjugales et 49% de violences sexuelles. L’Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (Oprogem), sous la tutelle du ministère de la Sécurité et de la protection civile indique, dans un document officiel, que l’année 2017 a battu le record en matière de violences basées sur le genre : 238 cas de viols dont 161 sur mineures ont été répertoriés, 173 cas de coups et blessures et 48 cas de maltraitance ». (Guinée360).
Autrement dit, en Guinée, plus de 8 femmes sur 10 ont subi ou subissent les violences conjugales. sans oublier les viols sur mineurs qui sont devenus monnaies courantes ces deux dernières années.
Un film de Web Communication en collaboration avec le " Forum International des Femmes Cheffes ", sur une idée originale de Valérie Masumbuko, sur le thème de la violence faite aux femmes du 25 novembre 2019 !Une vidéo à ne pas manquer !
Slået op af Web Communication i Søndag den 24. november 2019