Il y a eu ces derniers temps des polémiques autour de la problématique de la révision de la loi sur le délit de presse, et la subvention de l’état faite aux médias. Dans cette situation, et pour tirer au clair cette affaire, notre quotidien Guinée direct infos a tenté de recueillir l’avis d’un commissaire de la HAC. C’est dans cette circonstance que Docteur Sekouna Keita a été joint au téléphone. Lors de cet entretien téléphonique, il était question non seulement de mettre en relief le contenu du nouveau projet de loi, mais aussi de connaitre les détails sur la subvention faite aux médias, et les modalités d’octroi de celle-ci
Pour le commissaire Sekouna Keita :
« Le projet de révision de la loi sur la presse est piloté par le ministère de la Communication et de l’information. La HAC a initié le projet en faisant un certain nombre de propositions. Elle les a ensuite transmises au ministre de la communication et de l’information qui, au nom du gouvernement va préparer le projet de loi à soumettre à l’Assemblée nationale. La HAC ignore le contenu de ce projet car c’est du ressort du gouvernement.
La subvention annuelle accordée aux médias n’est pas supprimée. C’est inscrit dans la loi, donc elle ne peut pas être supprimée par une autorité administrative. Son exécution a pris du retard dans son édition de 2018. Ce n’est pas la seule dépense qui n’a pas été exécutée en 2018. Chaque année, il y a pleine de dépenses prévues dans la loi des finances que l’Etat n’arrive pas à mettre en exécution parce que les recettes n’ont pas suivies. Le budget étant bâti sur des prévisions qui, au fil des mois, se confirment ou sont démenties par les événements.
Selon la loi, la HAC procède à la répartition de la subvention en collaboration avec les associations de presse. Depuis quelques années, la HAC laisse le soin aux associations de définir les critères de répartition. »
Ces quelques mettent en exergue la manière le projet a été conçu et les critères d’octroi de la subvention
