Corruption au sein du Syli national : Les révélations du capitaine Ibrahima Traoré

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Depuis la défaite du Syli face aux Fennecs d’Algérie lors des  huitièmes de finale de la 32eme CAN, les langues se délient. Après la sortie du Président Antonio Souaré pour dénoncer  des faits graves contre l’entraîneur qui était selon lui soupçonné de racketter  ses membres du staff venus de la Belgique, Le capitaine Ibrahima Traoré prend la parole à son tour.

Pour le milieu de terrain de Borussia Mönchengladbach,  les membres du staff ont été effectivement rackettés.  Ces révélations ont commencé par des tweets  dans lesquels il disait : «  je sais des choses  » avant de réaliser une interview  avec Footshow, Ibrahima Traoré dénonce ces pratiques, même si selon lui cela ne doit pas être une excuse pour expliquer leur débâcle en Egypte

 En réponse sur ses tweets, il dit : «  oui  effectivement c’est des choses que j’ai  pu vivre de l’intérieur et qui m’ont fortement déplu (), je peux vous parler par exemple, j’ai vu que c’est sorti beaucoup cette histoire de racket au sein du Syli quoique ce soit. Et moi pour être de l’intérieur, comme j’ai vu qu’il y avait  beaucoup de bruits qui couraient, je pensais qu’il fallait que j’éclaircisse un peu cette histoire-là. Effectivement j’ai eu beh, encore une fois en tant que capitaine, il y a eu beaucoup d’échos qui arrivent, et j’ai eu cette chance  d’avoir aussi suscité la confiance des personnes qui ont subi cela, parce que c’est un fait avéré,  et que il y a des physiothérapeutes qui sont venus me voir et qui m’ont dit que de l’argent qu’ils touchaient, ils devraient en verser une certaine partie , et que c’est le coach qui récupérait cet argent-là. Et qu’ils devaient une certaine partie à un monsieur qui s’appelait Tom je ne sais quoi, qui a aucun lien avec la fédération, qui a aucun lien avec le Syli national, et qui effectivement récupère des commissions, et aussi met des pressions sur ces personnes-là qui ne veulent pas payer. Aussi j’ai envie de dire ils se sentent aussi un peu menacés, donc j’ai eu leur confiance, ils sont venus me voir pour régler ce problème-là. Dès que j’ai su cela, j’ai mené ce combat de l’intérieur pour que ça s’arrête, parce que on voit pour le Syli national »

Pour le capitaine Ibrahima Traoré, en dépit de leur lutte à l’intérieur et de la garantie prises pour arrêter ces pratiques, les rackets ont continué, et selon lui, un certain Tom vivant en Belgique a récupéré une forte somme liée à cette histoire de racket.

Ces révélations en disent long sur l’état d’esprit qui regagnait au sein du Syli lors de cette CAN.  Toutefois, elles incriminent une fois encore le coach du Syli.  Si elles s’avèrent vraies, l’avenir de l’entraîneur belge Paul Put  serait compromis  à la tête du Syli.

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