Depuis 2019 , la région de la Haute Guinée est réguliérement émaillée par des manifestations populaires pour des raisons diverses qui ont enregistré des cas de morts parmi les manifestants.
La derniére est liée à l’interdiction des veillées religieuses pour contrer le covid19.
La méthode gouvernementale comme d’habitude manque de pédagogie et d’écoute vis-à-vis des attentes et des aspirations de la population.Elle privilégie les mesures administratives à travers des interdits sans aucune concertation préalable avec les représentants des populations.
Or les populations guinéennes sont fatiguées et excédées par l’attitude des gouvernants qui ignorent la demande sociale longtemps insatisfaite. La Haute-Guinée à cet égard s’est sentie flouée par un régime qu’elle a soutenu en payant un lourd tribut. Elle manifeste sa déception.
Elle n’a eu les emplois promus aux jeunes.Elle n’a pas eu les infrastructures sociales ( écoles, centres de santé, forages d’eau). Elle n’a pas tournée la page de l’absence d’électricité. Les routes financées ne sont pas visibles.Les difficultés ne font qu’aggraver la pauvreté.
Pendant ce temps , une petite poignée d’individus investies des attributs de l’autorité de l’État ne font qu’étaler de maniére ostentatoire leur richesse dont l’origine semble douteuse du fait d’une forte propension aux détournements des déniers publics et à la prévérication.
Cette disparité a engendré des frustations et des coléres contre les tenants du pouvoir.Ainsi toutes frictions politiques, sociales, économiques ou religieuses mettent le feu aux poudres. La réponse du pouvoir est hélas toujours la répression violente qui accroit le nombre des tués
