Quelques jours après sa nomination par le président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, le juge Mohamed Diawara a pris officiellement fonction ce jeudi 23 octobre 2025 en tant que Directeur général de l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués (AGRASC).
La cérémonie de passation de service s’est tenue dans les locaux de la direction, en présence de parents, amis, collaborateurs et de plusieurs responsables administratifs. L’installation du nouveau Directeur général a été présidée par l’inspecteur général de la Présidence.
Dans son discours de circonstance, Mohamed Diawara a d’abord rendu grâce à Dieu avant d’exprimer sa profonde gratitude au Président de la République, Général Mamadi Doumbouya, pour la confiance placée en sa personne. Il a également salué le soutien du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, M. Yaya Kaïraba Kaba, pour son accompagnement et son engagement en faveur d’une justice indépendante et crédible.
Le nouveau patron de l’AGRASC a rappelé l’importance stratégique de cette institution dans le système judiciaire et économique guinéen. Créée par la loi 060 du 26 octobre 2013 et rendue opérationnelle en 2016, l’Agence a pour mission principale d’assurer la gestion, la centralisation et la transparence des avoirs saisis ou confisqués dans le cadre des procédures judiciaires.
« L’AGRASC doit être un outil d’efficacité, de rigueur et d’intégrité, garantissant une gestion exemplaire des biens saisis et confisqués, dans le respect de la loi et de l’intérêt public », a déclaré M. Diawara.
Il s’est engagé à poursuivre les acquis de ses prédécesseurs dans un esprit de continuité et de loyauté, tout en apportant sa contribution à la modernisation et au développement de l’institution.
Parmi ses axes stratégiques de gouvernance, le nouveau Directeur général a annoncé :
• la consolidation de la gouvernance interne de l’Agence ;
• la modernisation et la formation continue du personnel ;
• la valorisation des avoirs saisis ;
• le développement de partenariats nationaux et internationaux ;
• la mise en place d’une plateforme numérique pour renforcer la transparence et l’accès à l’information judiciaire.
Mohamed Diawara a enfin réaffirmé son engagement à diriger l’AGRASC avec loyauté, discipline et professionnalisme, dans le respect des valeurs républicaines et de l’éthique du service public.
« Je demeure ouvert à toutes les critiques constructives et aux suggestions émanant de mes collaborateurs et des institutions partenaires. C’est dans l’échange et la transparence que se construisent des institutions solides et crédibles », a-t-il conclu.
Aboubacar M’mah Camara
