Décès de Aminata Touré « Je perds la virulence de ma plume devant l’inattendu procès de la vie » ( Elie Kamano)

595

Je perds la force de mes mots devant la victoire de la vie dans un procès perdu d’avance par le commun des mortels.
Fuir ou affronter ?
Pleurer ou s’en moquer ?
Se battre ou abandonner ?
Lorsque notre sort est scellé dans un monde où chacun attend son tour pour passer à la cour.
Lorsque la mort nous rappelle notre faiblesse et notre vulnérabilité.
Lorsque le temps nous trahit pour obéir à cette loi naturelle et invariable qui nous surprend en tout lieu et à tout moment.
Lorsque la mort nous vole brutalement et violemment une personne qui nous est chère.
Moi je ne pleure plus, je médite et je science.
Oh bon Dieu !! Cette faucheuse vient de me voler une belle âme.
J’aurais voulu que tu continues l’aventure avec nous grande sœur.
J’aurais voulu t’appeler comme d’habitude pour parler de familles.
Au décès de papa tu étais là au nom de la famille du feu président Ahmed Sekou Touré.
Tu appelas maman André Touré qui me présenta ses condoléances en ces termes : le pilote aussi est parti aujourd’hui, sois fort mon fils.
C’était ma dernière fois de te voir physiquement bien qu’on ai eu à parler deux ou trois fois au téléphone.
Aujourd’hui j’apprends brusquement ton décès sur les réseaux sociaux comme tout le monde.
Je n’en reviens juste pas.
Va en parfaite paix Ami.
Que la terre que tes ancêtres ont tant aimé et servi te soit légère amine



Guinée Nondi, tout ce qui est information de qualité est notre