Ce n’est un secret pour personne, l’histoire d’homosexualité qui fait polémique à Kankan est sur toutes les lèvres actuellement. Face à cette situation, le préfet Aziz Diop a brisé le silence. Le premier magistrat de Kankan a promis de démanteler le réseau.
Vu l’explosion démographique qui est en pleine croissance, les faits sociaux d’ordre rare reprennent surface dans nos localités, comme l’en témoigne ce récent cas dans la préfecture de Kankan, une intrigue d’homosexualité, dans laquelle des jeunes, ont été mis aux arrêts grâce à l’implication de la garnison militaire du camp Soundjata Keïta.
Face au tollé qu’a suscité cette affaire, le préfet de Kankan Aziz Diop a brisé le silence.
《On a dit que la Guinée est un Pays laïc, ce n’est est pas autorisé. Le mariage est bien clarifié entre hommes et femmes, et là il faut l’âge légal.
Mais socialement, ça existe dans beaucoup de pays à travers le monde, donc la loi passera, mais avec attention. Je réagis face a ce phénomène de déviance, étant intellectuel, c’est même une maladie physiopathologique 》A-t-il expliqué
Poursuivant ses analyses, il n’a pas manqué de rappeler les dangers liés à la pratique, tout en promettant le démantèlement du réseau.
《Partout où l’homosexualité est répandue, cette société est menacée, c’est pourquoi (….), nous sommes entrain de démanteler ces réseaux d’homosexuels, on nous a cité des lieux, vers l’école Saint-Jean, et l’aéroport aussi .
C’est très compliqué, les services de sécurité sont amplement informés, mais on en ferra pas bruit, au délà de ce phénomène, c’est des familles qui sont concernées. Nous avons des fichiers sur eux , mais la meilleure façon est de les mèttre la pression 》
Cependant, il a dénoncé les agents de sécurité complice qui rackettent les présumés homosexuels au lieu de les conduire au commissariat ou à la gendarmerie.
《 Mais ce qui est aussi grave, c’est de conseiller nos agents de sécurité, eux, ce n’est pas pour aller dissuader ces homosexuels, mais les soutirer des sommes, négocier… la meilleure façon, c’est de les prendre pour les conduire au commissariat, prendre des images et publier, là ils n’auront plus le courage de refaire la même chose 》
Selon Aziz Diop, le compte rendu ne lui a pas été encore fait, le dossier se trouverait à la brigade de recherche. Arrivé là-bas un responsable, hors micro de ce service de sécurité qui a requis l’anonymat nous a informé qu’ils doivent être présentés au procureur de la République pour être entendu ce mercredi 28 août 2019 au TPI de Kankan.
Facèly Sanoh, correspondant régional d’horizonGuinée à Kankan.
