TRAITE DES PERSONNES : DES MAGISTRATS OUTILLES POUR LUTTER CONTRE LE PHÉNOMÈNE

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Telle est l’ambition de l’atelier de formation qui a débuté  le  19  et prendra  ce jeudi 21 février 2019 en partenariat avec l’ONUDC et l’Ambassade des Etats Unis en Guinée, réunissant 25 juges et procureurs de Conakry et de l’intérieur.

L’objectif général est de soutenir les praticiens Guinéens à mener des enquêtes et des poursuites centrées sur les victimes dans les affaires de traite de personnes.

Les magistrats présents vont acquérir une meilleure compréhension des spécificités et du cadre législatif et institutionnel de la traite des personnes, de la vulnérabilité particulière des victimes, de l’emprise des trafiquants et des mesures de protection nécessaires.

A savoir que les autorités guinéennes ont détecté 79 victimes guinéennes et 120 victimes étrangères en 2017, principalement des enfants et des femmes, victimes d’exploitation sexuelle, de travail forcé et de mendicité forcée. Néanmoins le manque de données sur la traite en Guinée rend difficile l’évaluation de l’ampleur et de la portée du problème.

La législation actuelle sur la traite des personnes en Guinée a été mise à jour en octobre 2016 avec l’adoption d’un nouveau code pénal. Auparavant la législation guinéenne comportait des lacunes et ne criminalisait que la traite des enfants. Forte de cette nouvelle base légale, c’est dans ce contexte que la Guinée coopère avec l’ONUDC pour recevoir des formations sur la traite des personnes.

Cellule de communication du gouvernement



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