Les 100 jours de Kassory à la primature, la restructuration des forces sociales, l’assainissement de la ville de Conakry sont des sujets qui ont fait la une des journaux guinéens cette semaine.
Pour le bilan des 100jours de Kassory Fofana, la tyrannie du statu quo titre l’hebdomadaire <<le populaire>>.
Notre confrère commence par ceci <<le bilan des 100 jours du premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana est bien peu reluisant. Le constat est quasi unanime là- dessus. Il suffit de parcourir les différends panels réalisés par les médias, pour la circonstance, pour se rendre à l’évidence. Et on voit bien, entre les promesses et la réalité du terrain, il y’a loin de la coupe aux lèvres>>
Poursuivant son analyse, il ajoute ceci << ce n’est pour le moment pas l’olympe, comme certains s’y attendaient, avec la nomination de Kassory Fofana. Car au lieu de renverser la table, le chef du gouvernement a l’air plutôt de se complaindre dans <<la tyrannie du statu quo>> qui prévaut dans la cité…le nouveau premier ministre s’était donc fixé le lourd défi « d’assainir nos finances » en démasquant tous les prédateurs de notre économie. Il avait dans la foulée, promis de placer au centre de l’action gouvernementale « la lutte contre la corruption pour traduire dans la réalité la vision du Chef de l’Etat pour une gestion parcimonieuse des finances publiques, de façon à investir plus efficacement dans l’amélioration des conditions de vie des populations »
Selon notre confrère, tout n’est pas négatif dans le bilan du PM « la seule chose que le premier ministre a réussi, durant les 100 jours, c’est d’imposer de but en blanc, un nouveau fardeau aux populations, en révisant à la hausse le prix des carburants à la pompe ». Des décisions qui ont provoqué de vives manifestations de rue à Conakry. Mais en dépit de toutes ces revendications, le gouvernement n’a pas reculé. « Le premier ministre à plutôt fait preuve de fermeté dans cette épreuve de force engagée avec les forces sociales. En multipliant les discours au ton impérieux. Du genre : mon gouvernement sera sans merci contre les fauteurs de troubles…L’Etat de droit, le respect dû aux institutions notamment à la première institution du pays sera de mise… »
« La Lance » titre restructuration des Forces Sociales / A l’épreuve du Coran et de la Bible
Après un long silence, les forces sociales reviennent au-devant de la scène pour reprendre le combat mais selon Sékou Koundouno « Désormais, ne sera membre des Forces Sociales que celui qui a prêté serment sur le Coran ou sur la Bible » cette plateforme née le 02 juillet dernier était selon « La lance » un navire sans capitaine. Pour changer cette donne un ménage a été fait « le 24 Aout une retraite à Coyah a abouti à l’adoption d’une charte et d’un code d’éthique que tout adhérent jure la main sur le Coran ou la Bible selon sa religion. Le « serment de loyauté » est libellé ainsi : « Moi X, la main sur le Coran/Bible, je jure d’être loyal vis-à-vis des Forces Sociales, de ses principes et de ses valeurs. Je jure de respecter toutes les dispositions de la charte, le code d’éthique, ainsi que les décisions et instructions émanant de la coordination nationale. Je m’engage solennellement à être solidaires des actes légaux et de toutes positions défendues par les Forces sociales en tout lieu et en toutes circonstances. Ensemble et unis, nous vaincrons. Je jure ! » plus loin notre confrère rajoute «le nouveau bureau installé le 3 septembre, est dirigé par Abdourahmane Sanoh président du PCUD (plateforme des citoyens unis pour le développement), il a comme conseillers Aboubacar Soumah du SLECG (syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée) et Chérif Abdallah, président du GOHA( groupe organisé des hommes affaires). Mamadou Billo Bah du parlement des jeunes leaders et Alghassimou Diallo sont les portes- paroles. »
“ Conakry ville propre“ Assainir la méthode et les esprits d’abord nous apprends le satirique « Le Lynx »
Pour vaincre les ordures, le gouvernement Cas-Sorry propose d’assainir Cona-cris le dernier samedi de chaque mois.la deuxième édition au compte du mois d’Août a coïncidé au lendemain de l’Aïd el kébir, le premier ministre esquissait des pas de danse à la Mamaya de Nabaya rappel « le lynx »
L’opération n’ayant pas eu lieu à la date prévue, les autorités ont voulu se racheter le weekend suivant, le 1 er septembre avec une particularité. « Le gouvernement a émis à travers le mystère de la Com, des macarons pour permettre à une catégorie de personnes de circuler. Mais le hic est que la communication n’est pas passée. La police routière n’était pas informée de leur existence. Elle a reçu des instructions d’interrompre toute circulation qu’elle à exécutées à la lettre. L’autre hic, est qu’empêcher la circulation ne garantit pas la propreté. A l’entrée de la commune de Kaloum par exemple, les barrages ont été érigés, sans qu’aucune opération de nettoyage ne soit visible dans la presqu’île pour autant. Résultat de 7hà 11h, les Conackrykas ont été maintenus surplace, sans que Cona-cris ne soit pour autant assainie » souligne notre confrère