Hier 28 Décembre 2025, les guinéens se sont rendus aux urnes pour élire leur futur président de la république. Ce processus électoral tant attendu, marque la fin de la transition démocratique, donc le retour à l’ordre constitutionnel. Cela marque aussi le début de la cinquième république avec de nombreux défis à relever pour le futur locataire du palais Sekhoureya.
Dès l’ouverture des bureaux de vote, les électeurs se sont mobilisés dans plusieurs grandes villes comme Conakry, Fria, Kindia, Kanakn, Labé Nzerekoré et Mamou pour remplir leur devoir civique. Selon nos correspondants sur le terrain, les élections se sont déroulées dans un climat de paix et de sérénité grâce au dispositif mis en place par les autorités et permettant aux populations de remplir dans la tranquillité leur devoir civique afin d’assurer un vote transparent et sécurisé.
L’élection est un moyen légal d’accéder au pouvoir. Elle permet à la personne élue d’avoir la légalité et la légitimité lui permettant d’exercer son mandat. Pour ce scrutin, selon les premières estimations de la DGE, le taux de participation dépasserait les 70 %. Cette forte participation détermine la santé du processus démocratique enclenché au lendemain de la prise du pouvoir par le CNRD le 05 septembre 2021 et permet de légitimer le pouvoir du futur président.
Les 9 candidats en liste, ont compéti pendant plusieurs semaines en axant leurs campagnes sur des thématiques telles que, la relance économique de la Guinée, la lutte contre la corruption, les reformes institutionnelles et surtout l’amélioration des conditions de vie des populations.
Pour cette élection présidentielle, 6,8 millions de guinéens étaient appelés aux urnes. 17000 centres de vote et 24 000 bureaux de vote ont permis aux électeurs de choisir le futur président de la Guinée. Selon la DGE, les premiers résultats partiels seront disponibles dans les 48 heures après le scrutin.









