Pour la quatrième fois, mais pour la première dans le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025, la Direction Générale des Élections (DGE), dirigée par Mme Camara Djenabou Touré, a réuni ce vendredi les acteurs impliqués dans le processus électoral guinéen.
Étaient présents des représentants des partis politiques, de la société civile, ainsi que des partenaires techniques et financiers. Cette rencontre, intitulée « Session de présentation de l’état d’exécution des activités du chronogramme », visait à faire le point sur les avancées enregistrées dans la préparation du scrutin.
Prenant la parole, la Directrice générale de la DGE a rappelé le contexte de la rencontre : « Comme le disait Monsieur le directeur général, nous en sommes à notre quatrième CIP, mais la première dédiée à l’organisation de l’élection présidentielle du 28 décembre. Les précédentes concernaient le référendum, qui est désormais derrière nous. Par décret du président de la République, la date du 28 décembre a été fixée pour la tenue du scrutin. »
Mme Camara Djenabou Touré a indiqué que plusieurs étapes clés du chronogramme ont déjà été exécutées dans le cadre du retour à l’ordre constitutionnel. Elle a souligné la volonté de la DGE de privilégier une approche inclusive et transparente : « L’information est essentielle. Nous avons choisi de réunir l’ensemble des acteurs afin de permettre à chacun de poser des questions, notamment sur les aspects juridiques du scrutin. »
Selon la DGE, le tableau de bord juridique pour le scrutin du 28 décembre est déjà bien avancé. « La date du scrutin est fixée conformément à l’article 74 du nouveau code électoral. La décision portant sur le nombre de parrainages par candidat est prise, et les commissions de réception et de validation des parrainages pour les candidats indépendants sont en place », a précisé la Directrice.
Elle a également évoqué la finalisation des travaux de la commission financière, qui a proposé une caution électorale de 900 millions de francs guinéens et un plafonnement des dépenses de campagne à 40 milliards de francs guinéens.
Mme Camara a tenu à préciser que le dépôt et la validation des candidatures ne relèvent pas de la DGE : « La réception des dossiers de candidature se fera à la Cour suprême, qui joue le rôle de Cour constitutionnelle. Elle mettra en place, dans les prochains jours, une commission chargée de la réception, de l’analyse et de la validation des dossiers. »
Elle a également mentionné la constitution d’un collège médical chargé de la visite des candidats, une procédure également placée sous l’autorité de la Cour suprême.
Concernant les bulletins de vote, la DGE a annoncé être à un stade avancé de préparation. « Nous sommes très avancés sur l’élaboration des caractéristiques du bulletin. Il s’agira d’un bulletin unique, conformément à la loi. Le positionnement des candidats sur le bulletin sera déterminé par tirage au sort, après la publication de la liste définitive des candidats par la Cour suprême. »
Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de transparence et d’information voulue par la DGE à l’approche de l’élection présidentielle.
La direction générale promet de poursuivre ces sessions d’échanges afin de tenir régulièrement informés les différents acteurs du processus électoral de l’évolution du chronogramme jusqu’au jour du scrutin.
Aboubacar M’mah Camara









