Le ministre des transports, porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, s’est exprimé devant la presse ce lundi 1er septembre 2025 à Conakry.
Au menu, plusieurs sujets majeurs de l’actualité nationale, notamment le référendum du 21 septembre, la crise de liquidité dans les banques, et d’autres points importants.
D’emblée, le ministre des Transports a souligné que le scrutin du 21 septembre pourrait porter sur des modifications constitutionnelles ou des réformes profondes visant à consolider les bases de l’État.
En abordant la crise de liquidité qui touche le secteur bancaire, Ousmane Gaoual Diallo a rassuré la population en précisant que cette situation ne constitue pas une crise économique au sens strict :
« Tous les gouvernements du monde procèdent régulièrement à l’émission de monnaie, notamment pour remplacer les billets usés. Chaque année, des milliards sont retirés de la circulation et réinjectés sous forme de nouveaux billets. »
Selon lui, cette crise est surtout liée à une inquiétude collective. « Les citoyens préfèrent conserver leur argent chez eux plutôt que de le déposer en banque. Cette rétention freine la circulation monétaire et accentue les tensions dans les établissements financiers », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a plaidé pour une transition vers des modes de paiement numériques afin de réduire la dépendance à la monnaie fiduciaire. « Ce que nous voulons, c’est encourager les paiements électroniques. Cela protège contre les crises de liquidité. »
Enfin, il a évoqué le risque d’inflation, qui pourrait survenir si l’État devait créer de la monnaie sans disposer de ressources réelles pour honorer ses engagements.
Selon lui, cela entraînerait une augmentation de la masse monétaire et une dépréciation de la valeur des billets. « Nous ne sommes pas dans ce cas de figure. La crise de liquidité actuelle ne provoque pas une inflation généralisée », a conclu le ministre Ousmane Gaoual Diallo.
Aboubacar M’mah Camara