Après la marche des femmes de l’opposition empêchée mardi 12 novembre, les organisatrices de la marche dénoncent une répression inhumaine de la part des forces de l’ordre et promettent de continuer la lutte.
<<Tout s’est bien jusqu’au niveau de la belle vue où on a trouvé une ceinture impressionnante des forces de l’ordre qui nous attendait là et qui nous a empêché de marcher. Nous n’avons utilisé la force avec eux. Nous avons voulu négocier avec eux pour qu’on puisse tenir un discours à l’héliport c’est dans cette discussion qu’un groupe de policiers sont dernière tirer sur nous de gaz lacrymogène. Ils sont venus violentés les femmes, les bastionnés avec tout ce qu’ils avaient en main fusils, bâton, ils ont fait vraiment du mal aux femmes qui marchaient librement.
Nous avons eu deux blessés par balle parce qu’il t’avait rien sur les lieux qui peut blesser les femmes de telle façon>>, a expliqué la vice-présidente du comité des femmes de l’UFDG Hadja Maimouna Bah Diallo.
<<Tout cela nous encourage et nous galvanise. Nous avons compris combien de fois la situation est devenue grave en Guinée où on a bastionné des femmes responsables et respectables comme des enfants dans la rue. Nous avons compris que personne n’est à l’abri dans ce pays ce n’est pas les femmes ,ni les hommes, ni les sages ou les religieux .L’heure est grave ,trop c’est trop, il faut qu’on se lève et combattre ce système>>, Hadja Maimouna Bah