Répression sanglante de la marche funèbre : le gouvernement parle des tueries en dehors de la cérémonie funèbre

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Le  Lundi dernier, lors de la marche funèbre, le cortège a connu une répression policière qui aurait causé la mort de trois personnes et  plusieurs blessés. Cette bavure policière a été unanimement condamnée par les politiques, le FNDC, le mouvement Amoulanfé et la communauté internationale. Suite à ces condamnations, le gouvernement a réagi via un communiqué lu sur les antennes de télévision nation.

Communiqué

Le 4 novembre 2019, un cortège funèbre constitué par des formations politiques et le Fndc, est parti de l’hôpital sino-guinéen pour l’enterrement des corps au cimetière de Bambéto. Il a été enregistré dans la même journée, 3 dépôts de corps dans nos unités hospitalières dont 2 venant de Wanindara et 1 de Koloma, tous 3 en dehors du périmètre de la cérémonie funèbre.

Le gouvernement guinéen profondément attristé par cette regrettable situation présente ses condoléances émues au peuple de Guinée et aux familles éplorées

Concernant les allégations sur l’utilisation des grenades lacrymogènes dans l’enceinte du cimetière et dans les concessions familiales, toute la lumière sera faite conformément à la loi et au règlement en vigueur.

Le gouvernement rassure l’opinion nationale et internationale sur sa détermination à mener à bout les enquêtes engagées pour que les éventuels auteurs subissent la loi dans toute sa rigueur.

Il est à noter que pour l’instant, aucune enquête n’est ouverte pour situer les responsabilités et condamner les coupables



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